La conservation des arbres matures
Les arbres matures sont importants pour la survie du lac Saint-Augustin.
Ils préviennent la pollution du lac
Moins de polluants sont acheminés au lac Saint-Augustin grâce aux arbres.
- Ils interceptent la pluie et fragmentent les gouttes en gouttelettes qui s’infiltrent plus facilement dans le sol.
- Les arbres contribuent ainsi à éviter l’érosion du sol et le ruissellement de surface qui apportent au lac des particules de sols qui brouillent son eau.
Moins d’érosion, moins de ruissellement et d’apports de particules de sol dans l’eau du lac Saint-Augustin.
- L‘eau qui s’infiltre dans le sol est épurée par les racines et par le sol avant qu’elle ne parvienne au lac par les eaux souterraines.
- La litière de feuilles qui s’accumule annuellement sur le sol forestier contribue à garder le sol perméable et à favoriser l’infiltration des eaux de pluie.
- Le système racinaire des arbres stabilise le sol en formant un filet qui le retient. Le sol aggloméré autour de milliers de racines permet au terrain de se stabiliser afin d’éviter qu’il soit acheminé dans le lac Saint-Augustin.
La forêt, un écosystème !
Un écosystème est un ensemble fonctionnel d’êtres vivants.
Les arbres offrent un habitat et de la nourriture à la faune.
On peut alors les observer !
L’arbre en communauté
Des échanges avec les autres organismes !
Les feuilles et le bois mort des arbres assurent l’alimentation d’une micro-faune qui, elle-même, agit sur la structure et la composition du sol, le rendant favorable à l’épanouissement d’autres végétaux.
Les arbres, des puits de carbone
Les feuilles des arbres sont capables de photosynthèse.
Les chloroplastes des feuilles absorbent le dioxide de carbone (CO2) de l’atmosphère, de l’eau et de la lumière du soleil.
Ils transforme le tout en composés carbonés qu’ils emmagasinent dans l’arbre pour fabrique leur bois. Les feuilles relâchent l’oxygène que nous respirons et de la vapeur d’eau.
L’équation de la photosynthèse :
6CO2 + 12H2O + lumière → C6H12O6 + 6O2 + 6H2O.
Des climatiseurs naturels
Leurs racines absorbent l’eau dans le sol et leurs feuilles la rejettent dans l’atmosphère sous forme de vapeurs d’eau.
C’est ce qu’on appelle l’évapotranspiration.
L’ombre de leurs branches protège des rayons du soleil
Des purificateurs d'air naturels
Leurs feuilles produisent l’oxygène que nous respirions et réduisent les gaz polluants et les particules fines en suspension dans l’air.
Un arbre mature produit en moyenne 120 kg d’oxygène par année soit
la moitié de la consommation annuelle d’un adulte.
Un arbre mature en zone urbaine peut en moyenne capter jusqu’à 800
kg de CO par année.
Une rue bordée d’arbres contient jusqu’à 4 fois moins de poussières
atmosphériques qu’une rue sans arbre.
Les arbres nous font du bien !
La biophilie ou notre amour inné pour ce qui est vivant.
Le fait d’être près des arbres et des forêts nous permet de nous sentir mieux, plus calmes, moins stressés.
Le bain de forêt, ou shinrin-yoku, selon le terme initialement créé au Japon, est une pratique qui consiste à marcher lentement à travers une forêt et à en faire l’expérience à travers tous les sens.
Il a été démontré que ceux qui marchent 15 minutes dans une forêt ressentent moins de symptômes (et plus d’énergie!) que ceux qui marchent dans un paysage urbain.
On observe des niveaux de cortisol et d’adrénaline, ces fameux indicateurs de stress, qui diminuent en passant du temps en forêt.
Étant donné que le stress affaiblit également notre système immunitaire, les bienfaits de réduction du stress grâce aux forêts sont d’autant plus importants.
Les arbres libèrent des composés chimiques dans l’air appelés phytoncides qui ont une action à la fois stimulante et sédative sur notre corps. Ces molécules favorisent la concentration, diminue le stress, l’anxiété, la confusion et la tension artérielle.
À cela s’ajoute la bactérie non-pathogène Mycobacterium vaccae présente dans presque tous les sols forestiers et qui peut fonctionner comme un antidépresseur.
Elle nous rend heureux et stimule notre système immunitaire. Les couleurs verte et bleue de la nature agissent, elles aussi, sur notre cerveau comme une luminothérapie naturelle.
Il a été établi qu’un « comprimé de nature » correspondant à une dose de 20 à 30 minutes minimum au moins trois fois par semaine dans un endroit où vous ressentez une connexion avec la nature est bénéfique.
Sans arbres, pas de lac Saint-Augustin !
Pour en savoir plus sur les bienfaits des arbres :
Les bienfaits des arbres en vidéo
CERFO, le rôle de l’arbre en ville
L'élagage plutôt que l'abattage
L’élagage laisse les arbres vivants. Ils continuent d’offrir au lac Saint-Augustin leurs bienfaits écologiques.
On préserve les arbres !
L’élagage d’un arbre consiste à éliminer les branches mortes, malades, mal placées, nuisibles et mal attachées à un arbre.
Il vise à maintenir l’arbre en bonne santé et favorise son développement.
Tailler de la bonne façon
La taille effectuée de manière correcte favorisera une bonne cicatrisation. Pour l’élagage de grosses branches, l’objectif est de les raccourcir en évitant le décollement de l’écorce.
Une première incision (1) sous la branche un peu plus loin que la coupe finale, puis une première coupe (2) de cette partie de la branche, enlève du poids pour éviter que l’écorce ne se décolle.
La coupe finale (3) peut se faire en partant de l’arête. Il faut absolument préserver le collet car c’est un bourrelet cicatriciel (sorte de renflement à la base de l’arbre) où des mécanismes physico-chimiques favorisent une cicatrisation rapide. Une coupe au bon endroit favorisera donc le compartimentage, un processus naturel de défense de l’arbre qui emmure la carie dans le bois.
Une coupe au bon endroit favorisera le compartimentage, un processus naturel de défense de l’arbre qui emmure la carie dans le bois.
Attention au bourelet
À l’opposé, si la coupe de la branche se fait trop éloignée du bourrelet, la cicatrisation sera aussi ralentie du fait qu’elle sera empêchée de se fermer par la présence du reste de la branche.
Idéalement, la coupe de branches doit se faire le plus près possible du bourrelet sans l’endommager.
L'orientation du bourgeon
Une bonne coupe est aussi indiquées pour les plus petites branches.
Il est recommandé d’effectuer la coupe à l’aisselle d’une ramification. Elle jouera le rôle d’appel-sève.
De préférence, on choisit de faire une coupe juste au-dessus d’un bourgeon orienté vers l’extérieur de l’arbre.
Branches et fils électriques
Attention ! : Si des branches se trouvent à moins de trois mètres des fils électriques de moyenne tension qui jalonnent votre terrain, la loi est claire : seule Hydro-Québec, ou un élagueur autorisé par Hydro-Québec, a le droit d’effectuer ces travaux d’élagage ou d’abattage.
De même, si une plante grimpante tapisse vos murs extérieurs, assurez-vous de les tenir à l’écart du mât et des fils torsadés de votre entrée électrique.
Ne vous fiez pas au fait que ces fils soient gainés de caoutchouc.
Une usure de la gaine est toujours possible et si le contact se faisait avec une tige gorgée de sève, celle-ci pourrait être conductrice et causer une électrocution.
Si la grimpante s’est entortillée dans l’entrée électrique, communiquez avec Hydro-Québec.
Quand faire la coupe ?
Une taille après la floraison ou la fructification chez les arbres qui fleurissent ;
Une taille après la sortie des feuilles pour les bouleaux et les érables qui « saignent » abondamment au printemps ;
Une taille idéalement en mi-juin ou en juillet, l’arbre a ainsi suffisamment de temps pour amorcer la fermeture des plaies de coupe et pour activer son mécanisme naturel de défense (compartimentage) visant à isoler la zone blessée contre les agents pathogènes (maladies).
Toujours le bon voisinage
Assurez-vous d’obtenir le consentement de vos voisins avant de taillez ou de faire tailler une ou des branches d’arbre situé sur leur terrain.
La loi vous y oblige, même lorsqu’une ou plusieurs d’entre celles qui surplombent votre propriété représentent un une menace.