Les activités sportives et récréatives
Le lac Saint-Augustin est un plan naturel unique dans l’agglomération de Québec qui offre une expérience récréative authentique accessible au public.
Le parc Riverain qui longe ses rives sur environ 1,6 km au sud-ouest du lac est un havre de paix pour la randonnée, l’observation des oiseaux, le jogging ou l’exercice en plein air, été comme hiver.
LA BAIGNADE
Que c’est agréable de nager ou de s’amuser librement dans l’eau d’un lac !
Non, la photo n’a pas été prise au lac Saint-Augustin, car la baignade y est INTERDITE depuis 2002.
La raison : La récurrence des floraisons d’algues bleu-vert qui peuvent être toxiques pour la santé humaine et animale.
LA PÊCHE
Le lac Saint-Augustin est en état avancé d’eutrophisation. Les éléments nutritifs contenus dans son eau favorisent la croissance des plantes aquatiques qui utilisent l’oxygène dissous dans l’eau au détriment des poissons. De plus, plusieurs polluants y sont présents, surtout dans les sédiments du fond.
Malgré tout, la pêche sportive est possible au lac, en respectant les règles établies par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC).
https://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/guide/fiche.asp?site=05550001
Le ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs du Québec offre plusieurs options d’informations concernant la réglementation de la pêche sportive.
https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/reglementation/
Le lac St-Augustin est inclus dans la zone 27, pour les périodes de pêche et les limites de prise de la pêche sportive au Québec.
Soulignons la Fête de la pêche qui se déroulera les 3, 4 et 5 juin 2022.
https://mffp.gouv.qc.ca/la-faune/peche/fete-de-la-peche/
On ne retrouve, aux abords du lac Saint-Augustin, ni zecs, ni pourvoiries, ni réserves ou aires fauniques. Vous pouvez accéder au lac pour la pêche par les parcs publics au sud du lac (parc Riverain et parc Riviera (Rue Nautique)).
Lors des campagnes sur le terrain en 2014-2015, les populations de poissons du lac ont été étudiées. Grâce à une pêche expérimentale réalisée sous la supervision du ministère de la Faune, des Forêts et des Parcs du Québec, un échantillon de chaque population a été prélevé pour établir l’abondance relative de chaque espèce.
LE CRAPET-SOLEIL
Il est possible d’apercevoir en juin près des rives au fond sablonneux, un nid bien gardé par un crapet-soleil mâle (Lepomis gibosus).
Si on observe bien, on le remarque à ses couleurs vives et à son caractère agressif quand vient le temps de défendre son nid.
Il se plaît bien dans le lac Saint-Augustin en raison de faible profondeur et de sa végétation aquatique dense à certains endroits. Il tolère, tout comme la perchaude, une eau chaude et trouble en été.
Le crapet-soleil s’alimente principalement d’insectes aquatiques mais il aime aussi les petits mollusques. Comme beaucoup de mollusques broutent la surface des sédiments au fond du lac, le garde-manger est toujours bien garni.
Son corps de forme plutôt arrondie arbore de nombreuses couleurs. On distingue une petite tache rouge à l’arrière de ses branchies. À la fin du printemps, le mâle devient encore plus coloré et très agressif. Il construit alors son nid près des rives et fait une cour élaborée à la femelle. Une fois les œufs pondus, il défend son nid ardemment.
Le crapet-soleil peut être considéré comme une espèce nuisible s’il est introduit dans des lacs clairs où vie la truite par exemple, ce qui n’est pas le cas au lac Saint-Augustin.
Certains le pêchent pour le consommer. Il semble qu’il soit délicieux ! Par contre, il a la réputation d’un poisson qu’on n’aime pas pêcher, car il possède des épines dorsales qu’il redresse quand il est menacé et de nombreuses petites dents. Comme les crapets-soleil présents au lac Saint-Augustin sont de petites tailles, il n’y a pas de quoi faire un festin !